Quelle chance que les enseignantes du module 5 aient proposé cette démarche !
C’était très motivant pour moi, particulièrement aussi tôt dans le parcours, de travailler sur un format d’article court avec des sources historiques en main. Il s’agissait de trouver une question de recherche et d’être synthétique, un défi que j’ai relevé avec plaisir.
Parmi les différentes sources, celle qui a inspiré l'orientation de cet article était les conditions posées par la police pour la manifestation féministe à Fribourg lors de la Journée internationale des femmes. Le défilé devait se mouvoir « à l’allure d’un homme au pas » - un comble pour un défilé de femmes ! Je me suis demandé si les organisatrices avaient elles aussi été amusées par la formulation. Je suis également tombée sur un article de journal daté de 1998 qui revenait, vingt ans plus tard, sur la manifestation. Aucune des revendications n’avaient encore abouti. Depuis, c’est le cas, mais on oublie parfois que la décriminalisation de l’avortement (2002) et la mise en place de l’assurance-maternité (2005) sont des acquis récents – que l’on doit aussi à l’engagement de ces femmes des années 70.
Avant de découvrir UniDistance Suisse, j’avais déjà tenté une reprise d’études en présentiel. J’avais toutefois dû me résoudre à arrêter et mis de côté l’idée : trop compliqué avec mes enfants encore petits et un travail… UniDistance Suisse m’a donné la possibilité de réaliser des études qui étaient d’abord pour le plaisir, mais qui sont devenues plus que cela. En effet, le cursus en Histoire m’a tellement passionnée que je vois maintenant mon avenir professionnel dans ce domaine.
La formation est variée : à chaque semestre, les modules se complètent. Malgré le format d’enseignement à distance, j’ai ressenti que nous avions des contacts proches et que les équipes enseignantes apportaient un soutien précieux. Les modules d’introduction à d’autres disciplines, comme le droit et l’économie, m’aident aussi au quotidien dans mon travail.
Je m’engage dans le collège de faculté d’Histoire entre autres car je songe à entreprendre le Master l’année prochaine, et je voulais m’impliquer et comprendre son organisation. J’apprécie les séances, où je sens qu’on prend en considération la perspective étudiante. »