Simon, n’y a-t-il donc rien que nous puissions faire pour améliorer notre mémoire durant notre sommeil ?
Peut-être bien que si ! Le fait qu’un cliquètement régulier (environ un clic audible par seconde) puisse amplifier les ondes cérébrales lentes spécifiques au sommeil profond a été de nombreuses fois étayé. Cette amplification des ondes du sommeil aide le cerveau au repos à consolider et à compiler les enseignements de la veille. La solidification des acquis lors de la nuit de sommeil suivante peut être encore plus stimulée en rappelant au cerveau le contenu assimilé la veille au moyen d’odeurs ou de bruits.
Des études ont en effet révélé que lorsque nous percevons, durant la phase de sommeil profond, des odeurs ou des bruits qui étaient présents lors de l’apprentissage, nous nous rappelons davantage ce que nous avons appris le jour suivant.
Faut-il alors préférer le métronome aux écouteurs et au podcast lorsque nous nous mettons au lit, ou encore la tasse de café qui nous rappelle nos révisions au restaurant ?
Là encore, aucune de ces techniques d’amélioration de la capacité de mémorisation durant le sommeil n’est véritablement prête à être mise en pratique. Pour le moment, il vaut mieux privilégier les méthodes éprouvées permettant d’exploiter les fonctions cognitives dans notre sommeil, à savoir :
- dormir régulièrement et suffisamment ;
- répartir l’apprentissage sur plusieurs jours pour tirer parti des cycles de sommeil entre chaque session ;
- se remémorer une dernière fois le contenu appris avant de se coucher.