Titre : COVID, l’expérience du tout à distance. Qu’est-ce qui a détérioré le bien-être des étudiant-e-s ?
Faculté : Psychologie
Responsable : Gaëlle Molinari
Auteurs : Gaëlle Molinari, Stéphanie Fleck, Elise Lavoué, Jean-Baptiste Lanfranchi
Durée : 2020-2021
Publication : Publication en cours de rédaction pour la revue The Internet and Higher Education
Objectifs : Rendre compte des facteurs qui ont impacté le bien-être des étudiant-e-s durant la première période de confinement (printemps 2020) due à la crise COVID-19
Gaëlle Molinari (Université de Genève et UniDistance Suisse), en collaboration avec Stéphanie Fleck (Université de Lorraine), Elise Lavoué (Université Lyon 3, France) et Jean-Baptiste Lanfranchi (Université de Paris), a mené une enquête à grande échelle auprès d’environ 2’000 étudiant-e-s en France (Université de Lorraine) et en Suisse (Universités de Genève et de Neuchâtel).
L’objectif de cette enquête était de rendre compte de la façon dont l’apprentissage entièrement à distance a été vécu lors de la première période de confinement (printemps 2020) due à la crise COVID-19. Il s’agissait notamment d’identifier les facteurs qui ont pu impacter le bien-être des étudiant-e-s comme, entre autres, la procrastination, la motivation, la présence sociale, les interactions sociales et l’engagement dans la plateforme numérique d’apprentissage.
Les analyses menées sur les données françaises montrent qu’au cours de cette période d’apprentissage difficile, le bien-être des étudiant-e-s diminuait lorsqu’ils/elles procrastinaient, ne se sentaient pas libres de faire leurs choix (motivation autonome), et ne ressentaient pas la présence de leurs enseignant-e-s.
Cela suggère l’importance de concevoir des actions pédagogiques pour favoriser la volition (persistance) et l’autonomie des étudiant-e-s. La proximité des enseignant-e-s est également un facteur à considérer dans les actions à mener du fait de son rôle dans le bien-être des étudiant-e-s.
Ces résultats seront présentés dans un article actuellement en cours de rédaction pour la revue The Internet and Higher Education. D’autres analyses restent à mener sur les données suisses.