« Afin d’explorer cette question, Petra Müller, assistante de recherche chez UniDistance Suisse, et moi-même avons étudié plus d’une vingtaine de variables relatives à la personnalité, aux émotions, aux motivations et à la cognition. Nous les avons ensuite mises en relation avec la réaction aux mesures. » Matthias Maalouli-Hartmann
Selon les résultats, la peur serait un facteur prédisposant une acceptation positive des mesures. Au contraire, l’adhésion aux théories du complot et le scepticisme vis-à-vis de la science encourageraient une acceptation négative. Quant au respect des mesures, il peut être anticipé grâce à des facteurs ayant trait à la motivation (maîtrise de soi, considération pour les règles de prévention) et à des aspects relatifs à la personnalité (tolérance et ouverture d’esprit).
Les découvertes concernant l’adhésion aux théories du complot et le scepticisme vis-à-vis de la science soulignent l’importance de lutter contre les fausses informations et de renforcer l’idée que la science est une source fiable d’information.